Comme dans le texte de Michaux (Exorcismes -1943), où l’homme n'a pas de vision d'ensemble de lui-même : il "se cherche en petits morceaux", j’ai voulu montrer dans cette série, une vision qui procède par angles d’attaque morcelés, qui traduisent l’éparpillement de l’homme.
Mais le squelette est cependant là présent chaque fois dans son entier, pour rappeler mes interrogations sur la verticalité (la croix, les pierres dressées) et n’a donc pas è voir avec la mort mais bien plus avec la vie.
Il a aussi valeur d’espoir : face au morcellement, l’homme être conscient et debout peut se « sauver ».